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EXPOSITION EN COURS A L'ATELIER BLANC |
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TERRES | | ANNE-MARIE FILAIRE . ANNE DEGUELLE
19.10 > 15.12.2024
Photographies
[ A L'ATELIER BLANC ]
Vernissage de l'exposition en présence des artistes
vendredi 18.10.2024 à partir de 18h à l'Atelier Blanc
Visites accompagnées . entrée libre samedis 16 et 30.11.24 à 17h
Atelier Paysages de carte postale pour tous en accès libre tout au long de l’exposition
Itinérances écologiques rencontre avec l’auteur François Salmeron, samedi 16.11.24 à 16h à la Manufacture |
| | | Anne-Marie Filaire, 26 avril 2021 période de confinement et de couvre-feu à Paris.
Biennale Paysage et architecture, Pavillon du Grand Paris, Versailles 2022. |
| | | Anne Deguelle, L'Arctique fantôme, 2014 © Adagp, Paris, 2024.
Avec le soutien de la Région Occitanie, aide à la création 2022. |
| Anne-Marie Filaire et Anne Deguelle font dialoguer leurs regards photographiques à travers cette exposition. Elles partent à la recherche de paysages proches ou éloignés, transformés sans cesse par l'activité humaine. Elles en révèlent la morphologie mais également la beauté intrinsèque. En prélevant ainsi les traces du temps, elles soulignent les enjeux écologiques et sociaux. |
| Anne-Marie Filaire a parcouru six sites du Grand Paris en exploitation, pour y photographier la réception des terres excavées, ce moment particulier où se dessinent les profils paysagers. À travers son objectif, elle parvient à révéler la morphologie mais également la beauté intrinsèque de ces sites, habituellement interdits au public. Son travail souligne également les enjeux écologiques et sociaux en témoignant de la transformation d’une ville par extractivisme. Préoccupée depuis plus de vingt ans par la question du paysage, l’artiste déploie un geste constant : prélever les traces du temps sur la matérialité d’un territoire.
Il y a dix ans, Anne Deguelle entreprend un voyage à la recherche du blanc. Sa quête la conduit dans l’archipel arctique du Svalbard, aux portes du pôle Nord. Là, à la croisée des chemins et des mondes, hors de la temporalité diurne‑nocturne, alors que le blanc converse avec le bleu, se dresse une ville fantôme : Pyramiden, cité soviétique autonome, bâtie autour d’une concession minière en territoire norvégien, abandonnée en 1998. Avec L'Arctique fantôme, série singulière dans son oeuvre, Anne Deguelle recueille les bribes d’existence de ce huis-clos et interroge l’histoire et sa fabrication. Les récits s’entremêlent ; les temporalités se télescopent.
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