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PAPIERS . installations en vitrine a l'Atelier Blanc en Bastide |
| En partenariat avec la 4e Biennale du livre d’artiste de Rodez organisée par Art In Folio, L'Atelier Blanc en Bastide accueille trois artistes qui composent avec le papier sous toutes ses formes. Passez en Bastide découvrir les oeuvres de Julie Saclier, Chloé Vanderstraeten et Mazaccio & Drowilal, installées en vitrine du 31.10 au 23.11.2024. Et venez rencontrer Julie Saclier, jeudi 31.10.2024 à 11h autour de sa démarche artistique. C'est libre et gratuit !
[ A L'ATELIER BLANC EN BASTIDE 10 rue Prestat 12200 VDR ]
Actions soutenues dans le cadre de la Politique de la Ville par La DRAC et la Région Occitanie, le Département de l’Aveyron et la ville de Villefranche-de-Rouergue. |
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JULIE SACLIER | | Jeudi 31 octobre à 11h
Rencontre avec l'artiste
Du 31 oct. au 8 nov.
Connexes et scoriacées
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| | | Julie Saclier, "Galeries 01", 2024, série de 4 dessins réalisées au point par point, feutres Staedtler pigment liner noir (0.5, 0.2, 0.1), papier 180gr, 21 x 29.7 cm (chaque) |
| Née en 1990, vit et travaille dans le Lot.
"Auteure, performeuse, plasticienne, Julie Saclier travaille seule ou en duo, mais le plus souvent accompagnée de voix multiples. Elle pense le texte comme une matière qu’elle sculpte comme une dentellière.
Après des temps de lecture fort chronophages, où elle switche entre différents ouvrages, Julie Saclier croise les références textuelles et littéraires, fait des connexions obliques et les combine en une poésie polyphonique. Plutôt qu’un usage des algorythmes numériques, elle recherche la forme juste dans les écarts temporels et le mélange des registres, essais, romans, podcasts…. Chaque source est minutieusement répertoriée et un usage exclusif, unique, en est fait. Ne rien ajouter au monde, cette forme d’essentialisme, comme son goût des protocoles visent le dépouillement.
L’extraction, le prélèvement et la réappropriation -des mots, comme des objets quotidiens utilisés dans ses installations- opèrent une sorte de désacralisation, une mise à distance des souvenirs. Qu’il s’agisse de la mémoire familiale dans la mine, et plus largement du travail ouvrier, de la condition féminine, de l’engagement féministe et de son histoire personnelle, Julie Saclier écrit et dit quelque chose d’une mémoire collective, où les genres engendrent d’autres genres, où l’altérité génère du nouveau. Dans un mouvement et une scansion qui ni ne juge ni n’accable, son travail transforme et transgresse les codes. La possibilité pensée des recombinaisons à l’infini invite à une autre sorte de vertige."
Martine Michard |
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CHLoé VANDERSTRAETEN | | Du 9 au 15 novembre 2024
Peau dessus, peau dessous
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| | | Chloé Vanderstraeten, Peau dessus peau dessous, 2023, 1730x10 x120 cm, crayon de couleur, découpe et pliage sur papier.
Vue d'exposition de fin de résidence à la Fondation Anni et Joesph Albers, Etats-Unis, 2023. |
| Née en 1996 vit et travaille à Paris.
"Dans le travail de Chloé Vanderstraeten, le corps est envisagé dans sa relation sensible au monde qui l’entoure. Elle réalise et suspend dans l’espace des «peaux» de papier qui font allusion aux dimensions de son corps et du lieu, à l’image d’une main de papier ou d’un autre plus grand dessin pouvant faire référence à un plan. Les œuvres de l’artiste peuvent ainsi évoquer des planches anatomiques, des vêtements ou encore des éléments architecturaux. Ces formats offrent une variété de points de vue internes et externes, traduits ici sur les deux faces du papier. Cela brouille la frontière entre le côté habituellement caché d’une surface et ce qui est immédiatement visible."
Thomas Maestro, cycle hors-les-murs « Lunulae », CAC Bretigny, 2023.
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MAZACCIO & DROWILAL | | Du 16 au 23 novembre 2024
Nunuche |
| | | Mazaccio & Drowilal, Nunuche, "Les 4 points cardinaux"
2014, impression jet d'encre ultrachrome sur bâche expolit 268x280cm |
| Elise Mazac (1988) alias Mazaccio et Robert Drowilal (1986) sont deux artistes français travaillant en duo sous le nom de Mazaccio & Drowilal dans l’Aveyron.
"Leur travail embrasse une profusion d’images en tous genres - glanées dans les médias - qu’ils détournent et combinent en séries à la fois clinquantes et caustiques. Dans notre époque d’addiction aux images et aux réseaux sociaux, l’art conceptuel, la Pictures Generation et le mouvement Réalisme Capitaliste des années 60, contribuent aussi à nourrir leur réflexion. Quand les industries culturelles, sous couvert d’information et de divertissement, distillent une idéologie consumériste façonnant les imaginaires individuels et collectifs, les rêves et les identités contemporaines, Mazaccio & Drowilal n’hésitent pas à altérer les images pour les dévier de leur usage et les charger d’une dimension critique. Avec humour et dérision, ils questionnent ces formes archétypales, déconstruisent les représentations et mettent ainsi en abyme notre manière de regarder le monde. De par leur pratique d’appropriation, ils déjouent la notion d’auteur et relativisent la césure entre professionnel et amateur, original et copie, œuvre et fragment, dans un acte qui articule liberté artistique et hommage à l’histoire autant qu’au présent."
Martine Michard |
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